Si il y a bien quelque chose qui me manque pendant cette période de crise sanitaire, c’est de pouvoir me promener à travers les galeries d’art, les musées, les centres culturels et autres monuments du monde entier.
Aujourd’hui, je vous propose de parler de visites virtuelles dans les musées du monde, et pour commencer cette série, des visites virtuelles du musée du Louvre, qui est, pour moi et pour beaucoup d’entre vous, l’un des plus beaux musées que je n’ai jamais vu.
J’ai eu la chance de le visiter deux fois, la première étant jeune avec mes parents, et plus récemment lors de mon voyage à Paris avec mes deux meilleures copines (Paris mon amour [France, 2020]). Le musée est immense et l’architecture est magnifique. Je me suis toujours passionnée par ce lieu si particulier.
D’ailleurs, il y a un reportage sur Arte, que j’ai adoré du début à la fin, retraçant l’histoire du musée, il peut peut-être vous intéresser. Je vous laisse les liens au cas où : Les batailles du Louvre : le temps des métamorphoses | Partie 1 | ARTE et Les batailles du Louvre : le temps des Révolutions | Partie 2 | ARTE.
Aujourd’hui, je vous parle donc des visites en ligne que propose le musée, en m’appuyant sur deux des expos encore en ligne aujourd’hui : Figure d’artiste et Théâtre du pouvoir.
Lien direct des expositions virtuelles : Visite en ligne | Musée du Louvre.
Figure d’artiste.
Pour sa 5ème saison, la Petite Galerie du Louvre propose une exposition intitulée « figure d’artiste » : L’artiste affirme son indépendance et cherche à quitter le statut d’artisan. Découvrez les œuvres de Delacroix, Rembrandt ou encore Tintoret.
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Pour commencer, la plateforme est très bien faite : en effet, on peut se promener à travers les galeries avec notre souris d’ordinateur (ou avec notre doigt pour une tablette ou ordinateur tactile). Regarder tous les murs en tournant sur soi, s’approcher des œuvres ou reculer, regarder le plafond et même le sol. Ce qui nous donne cette impression d’immersion quasi-totale. Il n’y a pas non plus besoin de zoomer ou de boutons d’info pour pouvoir lire sur les murs, ce qui est d’autant plus immersif.

Tout est interactif : il y a un peu partout des petites loupes qui permettent, en cliquant dessus, de voir par exemple une photo de l’œuvre (prit sur un autre angle que le point de vue de l’exposition où il n’est pas possible de tourner autour des œuvres) ou alors un zoom sur un tableau pour y voir les détails.
Il y a également des points d’interrogation pour voir s’afficher le cartel et aussi, pour se déplacer dans la galerie et se rendre dans la salle suivante il y a simplement des petites flèches.

Ce qui est plutôt dommage, c’est qu’il n’y avait pas de point d’interrogation pour chaque œuvre, et j’aurais aimé avoir accès aux explications pour littéralement chacune d’entre elles.

En bas à gauche, un menu nous permet de choisir la salle où nous voulons aller, si on veut sauter certaines parties ou simplement revoir des choses, ce qui est plutôt pratique.

L’exposition en elle-même était vraiment intéressante et il y a énormément de choses à lire et à voir : et ça j’adore. En tant qu’amatrice, il est très important pour moi de pouvoir situer les œuvres dans un contexte pour mieux comprendre le sens de l’exposition, les explications et cartels sont donc ultra importants.
Théâtre du pouvoir.
L’art et le pouvoir politique ont toujours noué des liens étroits. Pour sa troisième saison, la Petite Galerie s’intéresse ainsi aux codes de représentation du pouvoir politique, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours.
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A ma grande surprise, la plateforme n’était pas la même que pour la première exposition. Celle-ci m’a semblé moins optimisée, même si elle était tout autant intuitive et simple d’utilisation.
Il était également possible de bouger, de tourner sur soi, de regarder le sol et le plafond, comme pour la première exposition, mais uniquement avec la souris de l’ordinateur (je crois bien que celle-ci n’était pas compatible avec le tactile de mon ordinateur, en tout cas ça ne fonctionnait pas).

Ici, pour changer de salle, il vous suffit de cliquer sur l’une des flèches, là où nous voulons aller : rien de plus compliqué.
On peut remarquer la présence de – et +, qui nous permettent de regarder de plus près les œuvres. Le ? pour nous aider à utiliser la plateforme, le cadre pour mettre en plein écran, et C des copyrights, le petit plan de l’exposition à droite que nous pouvons consulter et qui nous indique dans quelle salle nous sommes. Et le dernier bouton sert à afficher et masquer cette barre de tâche.

Tout au long de la visite, à côté de certaines œuvres, vous pouvez cliquer sur le petit i pour pouvoir lire les explications. Cependant, là aussi, il n’était pas possible de le consulter pour toutes les œuvres, seulement certaines étaient disponibles. Et je ne pouvais pas zoomer sur les cartels qui devenaient trop flous.

Hormis l’aspect pratique du site, l’exposition Théâtre du pouvoir est très intéressante, et bien que j’aurais aimé la voir en vrai, ça a été un plaisir de la parcourir en ligne, de voir les différentes œuvres et de pouvoir avoir accès aux informations sur presque chacune d’elles.

Evidemment, une visite en ligne ne remplace pas une vraie visite, en mon sens. On n’est pas dans le musée du Louvre, on n’a pas vu les bâtiments à l’extérieur avant d’entrée, on n’a pas pu observer l’architecture et la beauté des lieux qui attire tellement de personne à travers le monde entier. On manque une réelle expérience. Mais de l’autre côté, c’est une manière de rendre la culture accessible à tous, gratuitement, depuis chez soi : la visite n’est pas payante, et le fait de pouvoir se déplacer à Paris pour y aller n’est pas donné à tout le monde. Avec un peu de connexion internet seulement, il est possible d’avoir accès au musée. Les visites virtuelles sont donc un bon moyen de donner accès à la culture à tous, avec de moins en moins de discriminations.
Cette visite est donc une excellente alternative pour profiter d’une exposition, en particulier durant ces temps difficiles, tant le support est bien fait et surtout accessible a tous, même aux personnes qui ne sont pas forcément à l’aise avec l’informatique.
Et le petit plus, c’est qui si nous avons à faire, nous pouvons reprendre la visite deux jours après, exactement là où nous en étions.
Les – des visites en ligne du Louvre :
- On ne peut pas remplacer une visite virtuelle par une vraie visite : et la beauté du lieu du musée du Louvre y est pour quelque chose.
- Les cartels pour avoir les infos ne sont pas disponibles sous toutes les œuvres que l’on peut voir dans l’expo : moi qui suis très curieuse, j’ai eu envie de lire absolument tout et j’étais plutôt déçu.
- On n’a évidemment pas accès à l’intégralité des œuvres et des expositions du musée du Louvre, même si on a le choix dans les expositions disponibles sur leur site.
Les + des visites en ligne du Louvre :
- La plateforme est vraiment intuitive et facile d’utilisation.
- Les visites en ligne sont gratuites, et consultables n’importe quand à condition d’avoir accès à internet : ce qui favorise la diffusion de la culture pour tous.
- On a le choix : plusieurs expos sont proposées et nous pouvons choisir celles qui nous intéressent le plus (ou bien même toutes les voir, si on le souhaite !)
- On peut assister à l’exposition quand on veut, quand on est dispos et s’arrêter pour aller travailler par exemple, et reprendre l’exposition deux jours après là où on en était.
Voilà pour ce petit retour concernant deux des expos en ligne du musée du Louvre. Pour conclure sur celles-ci, je dirais que je les ai beaucoup appréciées, en tant qu’amatrice d’art, et que je les ai trouvé vraiment intéressantes. J’ai pu découvrir et redécouvrir certaines œuvres, en apprécier la beauté de certaines, tandis que d’autres un peu moins. J’ai lu et appris beaucoup de choses au travers elles.
Alors si ce format vous plaît, je vous parlerai d’autres musées qui ont décidés de mettre en ligne certaines de leurs expositions pour continuer à faire exister les lieux, même si la présence physique des visiteurs est encore impossible pour le moment. Je vous emmènerai bien sûr voyager dans des musées du monde entier, que j’ai déjà pu visiter virtuellement.
Alors portez-vous bien, et à bientôt
Lau