Travailler chez McDo, les clichés : vrai ou faux ? [Hors Série 4#]

 » On arrive chez McDo pour un job saisonnier et on repart, 3 ans et demi plus tard, Manager Opérationnel du restaurant. « 

On est beaucoup à avoir fait l’expérience de travailler chez McDo, souvent pour un job étudiant qui n’est pas fait pour durer et, pour la plupart d’entre nous, ça a été notre première expérience du monde du travail.

Et pour ceux qui n’ont pas connu ça, aujourd’hui je vous parle des clichés (pas toujours complément faux) et de la réalité de ce travail quand on est équipier, mais également Chef d’équipe et Manageur.

Si vous préférez en vidéo, voici mon retour d’expérience (avec des petites anecdotes en plus) directement sur YouTube :

Pour réaliser cet article, je vous ai demandé dans une Story sur Instagram de m’écrire vos clichés sur ce job, j’en ai ensuite sélectionné pour en faire une vidéo (enfin, 9 vidéos même) où je parlais de ces clichés. Et vous avez été nombreux à aimer ces vidéos sur Tiktok ! Merci encore, d’ailleurs. Mais je tenais également a en faire un article, pour ceux qui n’auraient pas Tiktok et pour ceux qui préfèrent ce format (que je n’ai pas envie de délaisser, même avec la monter des autres réseaux sociaux).

Je tiens évidemment à rappeler que je parle d’une expérience personnelle, qui d’ailleurs s’est très bien passé. J’ai adoré ce travail de manière générale mais je suis consciente que certains ont détesté, et j’aborde d’ailleurs les points que moi aussi j’ai pu détester. Et surtout, que tout ce que je dis là n’est pas transposable à un autre établissement que le mien, je n’en fait pas une vérité générale.

Et si, sur le moment j’ai réellement adoré, avec du recul et surtout avec d’autres expériences professionnelles qui ont suivis, j’ai pu me rendre compte qu’il y avait énormément de choses problématiques ! Si d’un côté ce job a été déterminant pour ma carrière aujourd’hui, m’a servis de tremplin et m’a énormément aider, je ne peux pas ignorer les problématiques sociales derrière, et les nombreuses choses qui n’auraient tout simplement pas du avoir lieu dans le cadre d’un travail.

Oui, j’en garde un bon souvenir, non tout n’a pas été rose.

Bref. C’est parti ?

Isometric fast food elements set with hamburger cola pizza doner kebab chicken coffee french fries salad popcorn hot dog isolated vector illustration

On mange McDo tous les jours.

Oui, enfin, c’est possible de manger McDo à chaque fois qu’on travaille pendant rush (c’est à dire de 12h à 14h et de 19h à 21h). Les équipiers ont le droit à un nombre de points (chez nous, c’était 5). Par exemple, un Big Mac c’était 2 points, une petite boisson 1, une moyenne 2 points ect. Chez nous, quand tu passes chef d’équipe les points deviennent illimités, on peut les prendre sur nos horaires de pauses, et pareil quand tu es manager sauf que c’est nous qui choisissions nos horaires de pauses, donc c’était vraiment le McDo à notre mère si j’puis dire.

C’est un travail stressant.

Même sans être d’un naturel stressé, c’est un travail très stressant : en effet, on nous en demande beaucoup. Quand on est équipier, on nous demande d’être polyvalent, rapide, souriant mais tout ça en très très peu de temps. Tu dois avoir une capacité d’adaptation énorme et connaître tout par cœur pour prendre le pli dans les toutes premières semaines. Je pense que certains manager ont oublié qu’eux aussi ont été nouveaux un jour.

On se fait insulter par les clients.

Vrai. Autant certains clients peuvent être super agréables, tu vas bien discuter avec eux, rire des fois (et c’est un bonheur de travailler dans la restauration quand on côtoie ce genre de clientèle). Et puis ils y a ceux désagréables. Et oui, je me suis, moi et mes collègues, déjà littéralement fait insulter par des clients.

C’est un job mal payé.

Alors je dirais qu’être équipier chez McDo c’est très ingrat, donc on peut considérer que c’est mal payé. En réalité, ce qui fait qu’un étudiant ne va pas gagner beaucoup et défini par son contrat, en général, le contrat classique d’un étudiant et de 24h/semaine (ça peut être moins, c’est modulable en fonction de nos cours, ce qui est génial d’ailleurs).

Ensuite, en passant cheffe d’équipe je devais gagner à peine 2 centimes de plus qu’équipière, le changement venait de l’augmentation de mon contrat et de mes heures de travail (quand c’était possible, car moi c’était particulier, j’étais cheffe d’équipe ET étudiante à la fois). Mais bon, quand tu es chef d’équipe tu es là pour gérer une équipe, veiller à la sécurité alimentaire, être le bras droit du manager en somme, et tu es payé 2 centimes de plus *petite larme à l’œil*.

Et en tant que manager tu as un salaire fixe, ce n’est plus payé à l’heure, et ça dépend de ton niveau (il existe plusieurs paliers de manager). Et là, les heures supp’ sont transformées en récup’ et non payées.

« Les beaux devant, les moche en cuisine » / « les filles aux comptoirs, les garçons en cuisine ».

Franchement oui. Bon, « beaux » et « moche » c’est très subjectif, mais de manière générale, c’est déjà les femmes qui sont plus nombreuses devant et les hommes en cuisine. Et les personnes considérées comme « belles » par notre société actuelle (sérieux, ça n’a aucun sens) sont placées devant. Bon, y’avais des BG en cuisine, on va pas se mentir. Mais globalement, c’est pas comme ça qu’ils procédaient, et je suis sûr que c’était partout pareil.

Ils faisaient bien sur en fonction des besoins, mais si il y avait le choix, je ne pense pas que celui ci soit du pur hasard.

Tout le monde couche avec tout le monde : ambiance téléréalité.

Tellement vrai ahah. Le fait que la moyenne d’âge soit très basse et que la moitié des employés (que dis-je, un bon tiers) sont étudiants joue sans doute beaucoup. On m’a dit « ambiance téléréalité » et ce n’est pas complétement faux : les embrouilles, les amitiés, les rivalités, les histoires de cœur… Il y a beaucoup de rumeurs, cependant, la moitié de ce qui est dit n’est surement pas vrai. Par contre, je connais plein de gens qui se sont rencontrés au Mcdo et qui sont encore en couple aujourd’hui !

On fait 10km par jour.

Vrai aussi, on fait beaucoup d’aller-retour et on n’est jamais assis. On est toujours en mouvement et il y a toujours quelque chose à faire donc on doit faire beaucoup de kilomètres par jour. A vous de décider si c’est une bonne chose ou non, pour moi qui aime bouger, c’est carrément génial.

Les « soirées closes » sont parfois meilleures que les « soirées classiques » chez soi.

Alors, les « soirées closes » c’est les soirées quand tu quittes à 21h30, que tu vas manger, sauf qu’entre temps un autre collègue a quitté et vient te rejoindre, et entre temps encore un autre etc. Jusqu’à ce qu’il soit l’heure de la fermeture du restaurant, et que tu ais passé la soirée ici avec tes collègues. Et une fois que tout le monde a quitté, des fois ça peu fumer et discuter jusque des bons 3h du matin, une vraie soirée, mais devant ton boulot. Et il faut avouer que certaines de celles-ci sont inoubliables !

Les règles d’hygiène sont très stricte.

Où je travaillais, carrément ! Chez nous, c’était clean, très carré et on en faisait une priorité. Honnêtement, on a une image sale des fast-food que je ne comprendrai jamais : c’est un grand groupe, parfois une franchise et de ce fait, c’est extrêmement contrôler. On avait beaucoup de contrôle de sécurité alimentaire, de propreté du restaurant ect… D’ailleurs, c’est même McDo qui paie une société exprès pour venir faire des contrôles et test dans le restaurant, pour ne jamais rien relâcher.

J’ai travaillé dans beaucoup de resto, buvette ect depuis cette première expérience et je vous jure que j’ai jamais rien vu d’aussi stricte en matière d’hygiène.

C’est un boulot où l’on nous exploite.

La restauration de manière générale est un secteur épuisant, on fait des taches plutôt répétitives, surtout dans la restauration rapide. Mais je n’irai pas non plus jusque dire que nous nous faisons exploiter, car toutes les heures effectuées sont payées, et que c’est très bien encadré : on pointe avec une carte, ce qui garantit nos heures travaillées, ce qui garantit aussi une pause obligatoire toutes les 5h maximums, on ne peut pas dépasser une certaines plages horaire ect… Le fait d’avoir un pointage nous garanti tout ça, et garantit le fait de ne pas se faire exploiter.

Il y a du sexisme, du racisme, dans ce travail

Je vais déjà vous parler de sexisme, puisqu’en tant que femme je le vis. Donc, dans ce travail au McDo, je l’ai vu et vécu, je ne vais pas vous le cacher. Mon exemple, le plus marquant, c’est vraiment quand j’ai évolué cheffe d’équipe. On était plusieurs à convoiter le post et il n’y avait que 3 places, moi ça faisait 1 an que je travaillais ici et quand j’ai évolué, il y avait cette fille, équipière depuis 10 ans et extrêmement jalouse du fait que j’ai eu le post. J’ai eu le droit à des « si elle est passé Laurine, c’est uniquement parce qu’elle a couché avec un tel, qu’elle a fait tel chose (sexuel évidemment) avec un tel » ect ect. Mais collègues hommes ? Ah non, c’était juste moi. Et venant d’une femme, je trouve ça encore pire.

Même avec les clients, les « je veux parler à votre responsable« , en fait la responsable, c’est moi (« qu’est ce qu’il y a maintenant ? » ^^).

Après, pour ce qui est du racisme, je n’en ai évidemment pas vécu et je ne peux pas parler à la place de mes collègues racisés. Je n’ai pas eu la sensation d’en voir énormément ou de façon « flagrante », si je puis dire (bien que j’ai toujours pu entendre des « blagues », qui évidemment n’en sont pas). En faite, c’était « seulement » du racisme banalisé par notre société (qui n’en reste pas moins du racisme, rappelons le). Je n’ai donc aucun exemple précis à vous raconter.

Nos collègues deviennent nos meilleurs amis.

A force de les voir tous les jours (car tu vas passer plus de temps au Mcdo que dans ta propre maison ahah), tes collègues peuvent devenir plus que ça, et devenir de bons potes, voir de vrais amis. Des gens, souvent étudiants aussi, avec qui tu vas te lier d’amitié et les voir en dehors du cadre du McDo.

J’avais un bon petit groupe de potes avec qui on faisait beaucoup de soirées après les closes (ou avant les opens, ça dépend de comment tu travailles toi ahah). Bizarrement, c’était toujours moi d’Open à 7h le lendemain quand on faisait des soirées hein, bref. On avait un bon petit groupe et j’en garde de super souvenirs, que ce soit au boulot ou en dehors.

A force de passer autant de temps avec des gens, avec qui tu es dans la même galère (seule les équipiers McDo peuvent comprendre ce qu’il se passe au McDo), ça se comprend.

J’ai encore pas mal de contact avec mes anciens collègues, et je suis toujours heureux de les croiser en ville ou de les voir au McDo pour ceux qui y sont encore. On discute, on prend des nouvelles, on se remémore des souvenirs (des papis, quoi).

Routine au travail : « métro, Mcdo, dodo »

Oui et non. C’est répétitif dans le sens où quand tu fais un Big Mac, la recette elle ne change pas. Les gestes sont répétitifs mais on ne pourra pas parler de routine chez McDo parce qu’en fait, chaque rush est différent, chaque jours est différent aussi. Déjà parce que tu ne travailles jamais avec la même équipe : c’est très rare que tu te retrouves deux jours de suite avec les mêmes collègues à la même heure. Il y a toujours de nouveaux clients, de nouveaux problèmes aussi. Des jours où il y a beaucoup de monde, d’autre où c’est très tranquille…

Chaque journée est différente et c’est personnellement ce qui me plaît autant dans la restauration de manière générale.

On peut évoluer très vite et monter en grade.

Alors oui, c’est ce que j’expliquais dans l’intro : à la base je venais pour travailler 3 mois et au final, j’ai énormément aimé, j’ai décidé de rester en parallèle de mes études. Il y avait une super ambiance, l’équipe était top ect.

Au bout d’un an, la vie a fait que nous n’avions plus de chef d’équipe et j’ai postulé. J’ai évolué en tant qu’étudiante, ce qui n’arrive pratiquement jamais pour un post à responsabilité. Et c’est là que c’est génial : c’est ton premier boulot et tu te retrouves à gérer une équipe, gérer la sécurité alimentaire ect… Et tu prends énormément en confiance en toi, tu te prouves que tu es capable de faire des choses, qu’on a confiance en toi et quand tu es jeune, et que c’est ton premier boulot franchement ça n’a pas de prix.

Je suis restée un an et demi cheffe d’équipe, je ne vous cache pas que ça a été ma période préférée de tout ce travail. On avait des responsabilités, on est « quelqu’un«  mais il y a toujours le manager au dessus de nous, ce qui fait qu’on peut prendre des décisions, mais qu’on sait qu’on est pas seule. Avec les autres chefs d’équipes, on était clairement une petite team, on était là les uns pour les autres sans « compétition ». Franchement c’était génial.

Ensuite j’ai eu ma licence en communication, et c’est là qu’ils m’ont proposé de devenir Manager Opérationnel du restaurant. A la base je voulais continuer en Master (spoiler alert : je l’ai fait), mais j’ai tout de même pris une année de césure pour être Manager. Ca me permettrait d’avoir de l’expérience dans le monde du management et en plus un salaire durant un an. Et quelle expérience !

Je suis donc restée 1 an manager, tout en sachant que jamais je n’aurais pu en faire ma vie. C’est un travail difficile, déjà. Pour avoir une vie de couple, de famille ect en travaillant dans ce milieu c’est plutôt compliqué, déjà, les horaires ne s’y prêtent pas du tout.

C’est un métier difficile, un vrai métier, et j’ai galéré au point que ça m’ai arrivée d’en pleurer, littéralement. Mais dans l’ensemble ça a été une expérience incroyable.

On parle souvent de famille entre employés du McDo.

Il y a énormément de turn-over et on voit défiler beaucoup d’employés. En revanche, tous ceux qui restent plusieurs mois forment un peu un noyau, et c’est un peu comme une famille chez McDo. On a nos délires, nos histoires avec les clients, les autres employés ect et quand l’un d’entre eux quitte le navire, on est hyper heureux de le voir repasser prendre un petit café avec nous, quoi. On ne s’oublie pas, en somme, McDo un jour, McDo toujours.

On te traite comme un chien

Question sensible, je ne vais pas vous mentir, ça dépend de plein de choses. Donc, comme d’habitude, je ne vais parler que pour moi et mon expérience. En tant qu’équipière je n’ai jamais trop senti qu’on me traitait mal, mais j’ai bien remarqué que ce n’était pas le cas de tout le monde. SI tu es sympa, poli, souriant et que t’apprends vite, tu n’as pas de problème. Sinon, ont e tombe dessus. Normal, me direz vous ? Ce qui n’est pas normal, c’est la façon dont on te tombe dessus, c’est très infantilisant. Et, souvent, en tant qu’équipier, c’est ton premier travaille et à côté c’est tes études ou c’est « normal » de se faire engueuler quand on n’écoute pas. ici, un manager qui cri sur son équipier, ben ça n’a rien de normal du tout.

Moi même j’ai évolué dans ce domaine, on m’a appris à faire ça, et je sais que j’ai été odieuse avec certaines personnes, méchantes et parfois injuste. Et je pense que tous les managers là bas ont apprit comme ça et on reproduit ce qu’ils ont appris et ainsi de suite. Mais, avec du recul, c’est extrêmement violent.

Je ne sais pas quel manager je veux être, mais je sais exactement ce que je ne veux pas être, c’est certain.

Tu ne comptes pas tes heures.

Ouais, tu sais quand tu rentres au McDo mais tu ne sais pas quand tu en sors ahah

Si ton planning c’est 12h-16h, tu es dans ton droit de partir à 16h, mais c’est mal vue (évidemment c’est bien la France, on te reproche de vouloir faire tes heures). Après, ça dépend du contexte, si c’est la galère et que tu peux rester aider, fais le. C’est appréciable, on te le rendra. Je suis toujours resté des 30min, des 1h de plus pour aider (des 5h aussi, on s’en souviendra de cette journée :’) ). Et tant que tu ne dépointes pas, tu es payé, donc tu ne restes pas bénévolement non plus. Après si ce n’est pas la galère, les managers te feront partir d’eux même.

Plus d’heures que prévu sur le contrat et des heures supp non payés.

Non, les heures supplémentaires sont payées. En fait, il y a un système de pointage qui fait que tant que tu ne dépointes pas, tes heures sont comptées et donc payées. Après, on ne peut pas non plus appeler ça des heures supplémentaires car si tu dépasses ton contrat d’une heure sur la semaine, tu es sur que la semaine suivante, tu travailleras une heure en moins, pour garder un certain équilibre sur le mois. Quand ils sont dans la galère, par contre, c’est possible de faire des heures en plus, mais elles comptent d’abord comme des heures complémentaires (c’est comme des heures supp, mais moins bien payés, en somme).

Ca t’ouvre des portes pour plus tard

Pour être honnête, on ne m’a jamais refusé un poste après avoir passé un entretien. Il y a ceux qui galèrent à avoir une alternance et il y a ceux qui ont le choix entre 3 : c’était moi. Parce qu’avoir été manager d’un restaurant à 22 ans, sur un CV, ça claque. Et ça peu importe le domaine. Pour les extras en restaurant et évènementielle bien sur, mais aussi pour des postes dans le marketing et la com. Tout simplement parce que, déjà, avoir McDo dans un CV, ça en dit long sur votre personne : bosseuse, autonome, travaille sous stress ect… Mais manager, ça montre juste que tu es capable de faire tourner un restaurant, gérer une équipe, des stocks.. Rien que ça ! Donc, forcément, on a envie de te faire confiance.

Je vais finir par ça, malgré tout, McDo est vraiment une excellente école, t’ouvre des portes et je suis certaine que je n’aurais pas un CV aussi remplis à 24 ans si je n’avais pas eu cette expérience. Faites le, faites le mais faites attention, ne vous laisser mal traité sous prétexte que vous êtes jeunes et que vous avez besoin de ce job. Faites le, avec, en tête, les problématiques sociales et environnementales qui gravitent autour. Des fois, on n’a pas le choix, et on doit le faire. Mais c’est bien de savoir dans quoi on se lance !


Voilà, j’ai répondu toutes les questions et les clichés que vous m’aviez laissé en stories sur Instagram. N’hésitez pas à me laisser un commentaire pour me parler de votre expérience, ça me fait toujours super plaisir de vous lire !

Je vous embrasse, à bientôt.

Laurine

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18 commentaires sur « Travailler chez McDo, les clichés : vrai ou faux ? [Hors Série 4#] »

  1. Voici un article intéressant !
    Bon j’avoue j’espérais lire des choses sur les burgers, avec tout ce qu’on entend j’étais curieuse :p
    Sinon oui c’est vrai que ça doit être éreintant comme boulot, mais comme dans n’importe autre restaurant j’imagine, et puis le contact avec une clientèle, ça peut être aussi génial que dur parfois (je suis dans le commerce, on en entend de belles parfois). Par contre le « les beaux devant les moches derrière » je n’avais jamais entendu et je n’y aurais pas pensé (en tout cas dans le macdo chez moi c’est pas ça ou alors en cuisine ils ne doivent pas être beaux à voir mdr).

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  2. Hello,
    Je vois que c’est tout de même bien encadré et le système de pointage, c’est parfait pour éviter de se faire exploiter.
    Après comme pas mal de petit boulot, cela peut faire une très bonne expérience : apprendre à travailler en groupe, accomplir un travail précis… ça apprend la discipline mine de rien.
    Merci pour ton retour bien détaillé.
    Belle soirée

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  3. Un article très intéressant car c’est vrai que aimant assez l’enseigne je suis curieuse de voir comment ça se passe réellement derrière. On entends souvent du mal mais je suis certaine que tout n’est pas vrai. A l’époque j’en avais même parlé avec une connaissance qui m’avait dit que pour elle ce qui était le plus négatif c’était la peur qu’elle avait à faire la fermeture car cela pouvait être dangereux. (Selon la zone où se trouve le macdo). Je trouve que c’est vraiment pas mal pour les jeunes, un travail qui recrute, qui leur permet de moduler les horaires. Après la restauration, ça reste la restauration…

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  4. Ouais mc do c est comme la restauration tu sais quand tu commence mais jamais quand tu finis. J ai travaillé les étés en restauration quand j étais jeune et c est un milieu qui malheureusement ne m’attire plus du tout actuellement.

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  5. Article intéressant,étant à la recherche d’emploi avec un mcdo dans ma ville je me posé justement des questions sur les conditions etc,ma crainte étant principalement la cadence,quand j’y vais comme client je vois tout le monde courir partout au moment du rush et j’avoue que ça fais peur aha. Pour la question sexisme perso j’ai tendance à penser que ça l’est pas tant puisque si les hommes sont en cuisine alors que d’ordinaire ont à tendance à imaginer la femme cuisiner ( heureusement moins aujourd’hui ) c’est plutôt inversé mais c’est vrai que c’est mieux si il y avait un roulement réel entre les hommes en cuisine qui passe au comptoir et vice versa,après toit doit dépendre du fast food en question. Bon article

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    1. Merci beaucoup pour ton commentaire 🙂
      Effectivement ce n’est pas de tout repos et cest un travaille pluton stressant, mais c’est formateur !

      Pour ce qui es du sexisme, je comprends parfaitement ce raisonnement. Effectivement dans l’imaginaire c’est surtout « les femmes en cuisine ». Ici si elles sont au comptoir c’est pour « faire vendre », attirer les clients parce évidemment « une femme belle attire les clients hommes » (mais le schéma de penser ne se fait jamais dans l’autre sens), c’est une sorte d’objectification de la femme et de sexisme banalisé.
      Totalement d’accord sur le fait que cela devrait être beaucoup mieux repartie ! Et comme tu le dis, je pense que ça dépend du fast food et de ses dirigeants
      Merci encore et bon courage dans tes recherches

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  6. Travail dégradand , aucun respect discrimination sur l age et l ancienneté de certain salarié , d autre sont exclu car il travil plus que les autres et parle moins , d autres parles trop et ne font pas grand chose , couche avec l équipe des RH , pour etre bien vue . Beaucoup , de managers RH , ne montre Aucun Excemple , pousse , insulte se moque et autre mauvaise choses , sur certaion employés traités comme des chiens memes pires . Discriminitation , moqueries , insultes , Violences psysiques Harcelemnet de toutes formes , Harcelemnt Moral Beaucoup Trop , Diffamation , Favoristisme , ect ….que des points extrement Negative , Un Manager sur 5 et Fiable . D Autres n ont Rien dans L Entreprise Surtourt en RH . Car , Les Planning Sont Pitoyables , L Organisation y en n ‘a pas . Une entreprise qui nes sait pas le Mot Travail , Respecr , Organisation et Autres Chose Intelligentes . Voilà !

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