Après 20 ans passés à l’école : un bac en ingénierie du développement durable 🌿 Une licence en communication et journalisme 📚 Des expériences dans les domaines du management et de l’événementiel 🥂 (un parcours n’ayant aucun sens). Je me suis rendu compte que je ne pourrai trouver ma place qu’en contribuant à rendre notre monde à tous meilleur. Comme tous mes camarades, je suis arrivée dans une école qui parle de commerce, de développement durable et d’humanitaire avec cette idée en tête, j’en suis ressortie avec des dizaines de projets : réconcilier le voyage et l’écologie en rendant le tourisme plus responsable, aider à protéger les êtres vivants les plus vulnérables, mieux comprendre pour mieux informer sur l‘urgence climatique…
Des projets ambitieux 😅

Il y a quelques jour, une cérémonie marque la fin de ma scolarité : de beaux discours, un lancé de chapeau digne de mes séries préférées, une soirée entourée de mes proches et de l’amour. Ce soir là, j’ai eu bien plus qu’un diplôme : j’ai des ami(e)s, des souvenirs, et aussi des projets.

Aujourd’hui, je vous fait un petit retour d’expérience sur ce qu’est d’étudier dans une Grande Ecole : rythme d’étude, soirée étudiante, avoir son appartement, gérer son budget… J’aborde pas mal de thèmes !

• 1# Une école de commerce et de développement durable ?
• 2# Prendre son indépendance.
• 3# Avoir son appartement : trouver son chez-soi, visiter des apparts, faire ses achats, déménager, faire la décoration.
• 4# Pourquoi une école plutôt qu’une fac ?
• 5# Parcours initial ou en alternance ?
• 6# Les examens et le rythme à l’école.
• 7# Le rapport qualité prix de l’école.
• 8# Rédiger son mémoire de fin d’étude.
• 9# La vie et les soirées étudiantes.
• 10# Avoir un job étudiant
• 11# Gérer son budget quand on est étudiant.
• 12# Comment on intègre une école ? Le concours d’entrée.
• 13# Finalement, être étudiant, c’est quoi ?

Si vous préférez les formats vidéos, je vous mets le lien de ma vidéo Youtube juste ici :

1# Une école de commerce et de développement durable ?

De l’extérieur, avec tous les clichés qu’on a d’une école de commerce, ça paraît absolument antinomique. Pourtant, étudier le commerce pour l’appliquer à des valeurs éco-responsable, ça existe bel et bien. Et c’est une belle manière d’appliquer des connaissances qu’on nous enseigne, que de s’en servir pour le bien de tous (et non pas pour un profit personnel).

Vous l’aurez compris, c’est dans ce type d’école de commerce que j’ai terminé mes études. La première année en initiale et la deuxième en alternance ; et je vous explique en dessous quelle est la différence entre les deux !

2# Prendre son indépendance

Je suis partie vivre à Lyon, à 400km de chez moi, alors que je ne connaissais ni personne ni même la ville.

Prendre son indépendance, ça passe déjà par le choix d’une école qui se situe loin de chez soi, de chez ses parents. De décider de prendre un appartement seul(e) ou en colloc, de devoir gérer sa vie perso, ses cours, son job… De devoir gérer son budget. De devoir faire des choix pour l’avenir… Bref, c’est être adulte, mais pas totalement non plus.

Dans un premier temps, je vous parle de l’appartement !

3# Avoir son appartement

Avant d’avoir mon propre appartement à Lyon, je vivais à moitié chez mes parents et à moitié chez mon copain. Puis, quelques mois avant le déménagement, à 100% avec lui, dans sa maison, avec nos chats. J’avais donc déjà quitté la maison de famille. Mais je n’avais jamais habité toute seule (et c’est une étape de vie qui me tenait à cœur).

Je ne vous cache pas que trouver un appartement, surtout quand ce n’est pas à côté de chez soi, c’est une vraie galère ! Surtout à Lyon : beaucoup de demandes et finalement peu d’offres. Et, évidemment, plutôt cher. Lyon, c’est la deuxième ville étudiante de France (après Toulouse, et égalité avec Rennes, en fait), en termes de logement, transport, culture et sport (source : letudiant.fr). Chaque ville est différente, peut être (et j’espère) vous ne galérerez pas autant.

Trouver son chez-soi

Chercher dans une ville où il y a beaucoup de demandes peut être assez difficile, surtout pour trouver quelque chose qui correspond à la fois aux critères et au budget que vous vous fixez. C’est avoir au moins une trentaine (une centaine) de personnes déjà sur des offres, postées le matin même. Des agences qui rendent obligatoire la visite de l’appartement, mais n’autorisent pas les visios même si vous habitez à des kilomètres. Des particuliers ou agences qui ne répondent pas, carrément, parce que déjà trop demande… Mais aussi devoir envoyer un dossier administratif complet avant même de pouvoir visiter l’appartement, souvent pour rien, quoi.

Bref, je passais mes journées de repos sur mon ordi à éplucher les sites d’annonces : Leboncoin, Seloger, Logicimmo…

S’y prendre trop tôt, ça ne sert à rien dans une ville avec beaucoup de demandes. Pourquoi ? Parce que si quelque chose vous convient, il vous faudra le prendre tout de suite, maintenant, aucun propriétaire ne vous attendra plusieurs mois (et c’est normal, vu la demande). Donc cherchez au moment où vous êtes prêt à prendre l’appartement, et pas avant.

Visiter des apparts

Si vous êtes du coin c’est parfait, sinon, prévoyez quelques jours de « vacances » dans votre nouvelle ville, et callez-y plusieurs rdv sur les mêmes journées.

• N’oubliez pas d’emmener des papiers importants, ou de prendre votre ordinateur avec tout dessus pour être le plus réactif possible si un appartement vous plait.
• Trouvez un hôtel en centre-ville et visiter les quartiers : trouver les coins sympas et ceux a éviter, se familiariser avec les transports en commun…

Je suis partie quelques jours à Lyon toute seule en train (le lien de l’article est ici, si vous voulez : Lyon, découvrir et redécouvrir la ville [voyager seule]).

Trois semaines après avoir visiter l’appart et donc envoyé mon dossier, j’ai signé le bail, effectué l’état des lieux, et on m’a remis les clés. Mi-aout, j’avais enfin mon chez-moi pour la rentrée. J’étais beaucoup beaucoup trop happy.

Les achats pour son appartement

Ok, faire ses achats pour la rentrée, c’est déjà mon petit plaisir, mais faire des achats pour un appartement : j’adore ça.

• Faites la liste de tout ce que vous avez déjà et que vous voulez (ou pouvez) emmener avec vous : votre bureau avec vos pots et stylos, des taies d’oreiller, une lampe de chevet, votre brosse à cheveux…
• Faites, au fur et à mesure, une liste de chose dont vous aurez absolument besoin : vous mangez et pensez aux couverts, aux assiettes, vous êtes en soirée et pensez aux verres à shot, à vin (of course) et à la roulette à pizza, vous vous faite mal et pensez aux pensements, aux ciseaux etc etc…
• Puis une liste de choses que vous aimeriez avoir mes qui n’est pas indispensable : une imprimante, une Soda Stream (moi, ça, c’est indispensable), une enceinte…
• Et évidemment, une liste de meubles, s’il n’y en à pas déjà dans l’appartement.

Soyez économe et écolo ! Essayez de récupérer vos meubles sur des sites comme Leboncoin, ou même en passant par Facebook, vous n’achetez pas du neuf (ça, c’est quelque chose qui me tiens un cœur) et en plus vous faite de réelle économie.

Privilégiez aussi les dons, certaines personnes bien trop pressé donnent leurs affaire et vous pouvez les récupérer gratuitement.

Voyez avec vos amis, votre famille… Mes parents avaient toujours leur ancienne table basse, mon beau frère voulait se débarrasser d’un meuble télé trop encombrant, ma tante m’a donné un Grille dont elle ne se servait plus (super pratique quand on a pas de four !).

Evidemment, j’ai du acheter quelques affaires comme mes couverts, mais j’ai récupéré des assiettes, j’ai acheté des serviettes de toilettes, mon canapé et mon matelas. Pour le lit, j’ai récupérer mon ancien lis dans ma chambre chez mes parents.

Décorer son appartement quand on est étudiant

Trouver une déco qui nous ressemble, dans laquelle on se sent chez soi, c’est hyper important selon moi. J’aime qu’on me dise que “ca se voit qu’on est chez toi”, sous-entendu que ça me ressemble : pour moi c’est tellement un compliment, je ne sais pas vous ?

C’est des fois compliqué d’avoir un petit chez-soi qui nous ressemble si on n’a pas un gros budget déco. Je vais essayer de vous donner mes petites astuces pour avoir une déco qui, aujourd’hui, me ressemble vraiment et me permet de me sentir bien chez moi.

Les brocantes.

Les brocantes, j’adore vraiment ça et j’attends la saison avec impatiente chaque année. On peut y trouver des pièces originales pour très peu, si vous aimez autant que moi la décoration un peu vintage, un peu cabinet de curiosité, j’ai déniché par mal de petite perle là-bas ces dernières années. Mais vous pouvez aussi y trouver des choses plus modernes, et même carrément des objets utiles et pas que décoratifs : votre vaisselle, des tasses, des portes manteaux, bassine à linge… Jeux de cartes, ou livres !

J’ai trouvé ces deux cadres de Nancy et le guéridon de la deuxième photo en brocante :

Leboncoin ou autre site de vente.

Au lieu d’acheter neuf, faites un petit tour sur LeBonCoin, par exemple, vous y trouverez pas mal d’objets décos dont veulent se séparer certains propriétaires. Rappelez vous, la seconde main c’est écologique, et ça donne une seconde vie aux objets qu’on laisse trop longtemps traîner dans nos placards.

Les dons.

Sur Facebook, sur LeBonCoin ou même sur des applis comme Geev : trouvez facilement des objets de décos ou des meubles dont les propriétaires veulent se débarrasser très rapidement. Ca c’est vraiment du bon plan, mais il faut être réactif pour trouver les meilleures choses.

Relooker des meubles :

Par exemple, voici mes tables de nuit, trouvées sur LeBonCoin et complétement remastérisées par moi-même. Et j’en suis pas peu fière :

J’ai également remasteriser deux portes bijoux (déjà remasteriser auparavant par moi-même enfant ahah) : en dorée ils sont vraiment chouettes !

Et, en attendant d’avoir un meuble à chaussure correct, j’ai construis ça avec des planches inutiles et des briques de polystyrène ! Bon, c’est très laid mais pour du temporaire, ça fait le taff ahah

Accrocher des cadres :

J’ai trouvé la majorité de mes affiches sur Junique.fr.

La plus grande affiche vient de Pixers.fr, je l’ai commandé en 30x40cm et elle est arrivée très rapidement.

En revanche, les cadres viennent tous de brocantes, de la Foir’Fouille ou Action. J’ai essayé de mixer les cadres tout en restant dans le même thème, puis de mixer les tailles.

C’est vraiment un petit détails, les cadres, mais si vous choisissez bien les images et les encadrements, ils donneront vraiment une ambiance chez vous. Moi, je ne peu plus me passer des miens !

Dans les toilettes, j’ai accroché plein de photos pour faire un mur de photos ! Pourquoi dans les toilettes ? Car déjà j’avais peur que ce mur fasse bordel (surtout que les photos en sont pas toutes biens alignées), et surtout c’est l’endroit où vous êtes sur que vos invités les verrons et s’y attarderons ! Et, pour le coup, moi aussi je peux les voir très souvent.

Faire ses bougies :

Vous pouvez également faire vous-même vos bougies, c’est vraiment quelque chose qui est super facile. Les pots ? Vos vieux pas de confitures ou bocaux, par exemple. Vous pouvez facilement trouver des recettes sur internet.

Les bougies, c’est un truc que j’adore dans une décoration, et qui, quand c’est fait maison, est encore plus chaleureux.

Je vous apprends à en faire dans un de mes vlogs YouTube d’ailleurs, si jamais :

Les pots et les plantes :

Le joli pot pour lequel j’ai eu un petit coup de cœur vient de chez Bazarland et les Pampas, elles, viennent de la Foir’Fouille.

Pour le reste, je n’ai plus de vraies plantes chez moi car mon appartement est beaucoup trop sombre. Les survivantes sont actuellement en pension chez mes parents, en attendant un futur déménagement dans un appartement plus lumineux (autant pour ma santé mentale que pour mes plantes !).

Des conseils pour votre déménagement

En réalité, cette partie prend énormément de temps (enfin, surtout quand on a 22 ans d’objets accumulés chez soi).

Faire ses cartons.

Si vous souhaitez vous y prendre très tôt, vous pouvez commencer par emballer ce dont vous n’aurez pas besoin avant d’arrivé à l’appart : des pulls d’hiver si on est en été, les livres que vous n’avez pas prévu de lire tout de suite, les nouveaux couverts pour l’appart, des draps de rechange, des pyjamas…

Puis, on fini par tout remplir, jusqu’à la dernière semaine où on ne garde qu’une valise de choses dont on ne peut se passer : sous-vêtements, brosse à dent, gel douche…

Si on s’y prend petit à petit, on ne se laisse pas déborder par les événements.

Le transport de ses affaires.

Comme je l’ai dis précédemment, tout dépend de votre mode de transport. Si vous avez la possibilité, comme moi, d’avoir deux camionnettes à dispositions (merci encore à Jonathan, Célia et Valentin), mettez y absolument tout ce que vous pouvez y mettre ! Surtout si vos proches peuvent vous aider pour le déménagement.

Si vous êtes assez proche de votre nouveau chez-vous, vous pouvez même faire des petits aller-retour une fois de temps en temps pour emmener des choses ou commencer à emménager.

Transporter des animaux.

Pour les animaux, j’ai personnellement transporté mes deux chats dans une cage de transports classiques (une grande, pour qu’ils soient tous les deux). Ils étaient avec quelques affaires à l’arrière de la route et tout s’est très bien passé.

Si le déménagement est prévu dans un petit moment, vous pouvez prendre le temps de promener vos petits colocataires en voiture, sur des petits trajets, histoire de les habituer.

Il existe même des petits médicaments pour le mal des transport, à voir avec votre vétérinaire.

Sinon, petit tips, les chats aiment bien voyager dans le noir, ce doit être pareil pour les autres animaux.

J’ai testé tellement de cages de transport, de la petite en plastique à la géante en tissu. Ma préférée reste la cage que l’on peut mettre sur roulette ! C’est très pratique quand tes chats pèsent à eux deux près de 15kg. Vous pouvez démonter les roulettes et sortir la cage. C’est super pratique, surtout si vous avez de la route et que vous vous arrêtez manger : pas besoin de les laisser seuls dans la voiture, vous pouvez les emmener avec vous (et ça fait sourire les gens, en général ahah)

4# Pourquoi une école plutôt qu’une fac ?

J’ai fait l’expérience de la fac pour ma Licence en Communication. J’ai adoré oui, mais je savais de façon certaine que je voulais une Ecole pour mon Master ! Et je vous expliquez pourquoi.

A la fac, on est anonyme : on est en général plus d’une centaine d’élèves dans un amphi, à écouter un cours. Quand il y avait des cours en petite classe d’une trentaine d’élèves, ce n’étaient jamais les mêmes étudiants avec nous d’un cours à l’autre. Du coup, il n’y a pas vraiment « d’esprit de classe » et donc de cohésion de groupe. D’autant plus que dans la fac où j’étudiais, il n’y avait aucun BDE (Bureau Des Etudiants) donc rien n’était organiser, ce qui aidait pas du tout à la cohésion. On venait pour étudier et repartir à nos vies, quoi.

Le but du BDE, justement, est de proposer des sorties, des soirées, des weekends… et de maintenir une cohésion dans la promotion.

Lieux du weekend d’intégration de notre école :

Puis, on est également anonyme par rapport aux enseignants, ils ne connaissent pas notre prénom, notre parcours, ne se souviennent pas forcément de nous… Je trouve ça plutôt dommage, moi.

Cependant, pour l’autonomie et la vie sociale en dehors des études, la fac c’est génial ! Ca m’avait changé du lycée où notre vie se résumait à aller en cours, voir nos amis là bas, rentrer chez ses parents le soir… Là, on avait une vie à nous et les cours n’étaient qu’une partie de cette vie (et non pas la partie principale, vous voyez ?). On y allait, mais on pouvait faire autre chose. En plus, on était tous majeurs avec le permis. Et, moi ,j’avais un travail à côté, j’ai travaillé 4 ans chez McDo.

Une école, c’est une ambiance totalement différente ! Je n’avais jamais fais de Weekend d’Intégration ou de Désintégration avant, par exemple. Une vraie promo, de vraies classes, une cohésion de groupe, une administration et des professeurs qui nous suivent et nous connaissent… Pour ce côté humain, ça change énormément de la fac ! Et, perso, j’ai avait besoin. Je pense que ça dépend aussi de ce qu’on recherche pour nos études. Certains vont adorer la description que j’ai faite de la fac, au dessus, par exemple.

Weekend de désintégration de mon école :

5# Parcours initial ou en alternance ?

J’ai choisi le parcours initial pour ma première année de Master. Initiale, c’est la formation « classique » avec 6 mois de cours en continu, suivis de 4 à 5 mois de stage.

En effet, n’étant pas de Lyon à la base, je préférais arriver et avoir directement une vraie classe, des gens avec qui je serai en cours 6 mois d’affilée pour me faire des amis, rencontrer du monde, me créer un cercle social dans ma nouvelle vi(ll)e ! Pour ça, c’est parfait.

Par contre, en choisissant ce parcours dans une école, vous devrez payer votre année scolaire dans son entièreté (et, dans une école de commerce, ça peut être assez cher).

L’alternance, c’est ce que j’ai fait en deuxième année de mon Master. Avec un rythme de 2 semaines de boulot et 1 semaine de cours, ça à été mon parcours préféré de toute ma scolarité !

Avoir un travail qui nous plait (ça à été mon stage de première année et ça s’est transformé en contrat d’alternance !), puis faire une petite « pause » d’une semaine le temps de se retrouver avec ses copains dans une ambiance d’étudiants, à l’école. Vraiment un rythme trop cool ! J’aurai su, j’aurai directement fait deux années en alternance.

En plus, c’est l’employeur.e qui paie les frais de scolarité (enfin, avec une participation de l’Etat, ce pourquoi c’est bénéf de prendre des alternant.es) ! Et ça, c’est vraiment incroyable.

6# Les examens et le rythme à l’école.

Dans mon école, la charge de travail n’était pas aussi intense que ce que je pensais !

En Master 1, pendant les 6 mois de cours, ça a plutôt été tranquille : quelques écrits à rendre, des travaux de groupe, quelques exams bien parsemés au cours de l’année… Largement gérable.

Le gros projet de l’année était le Projet de Création d ‘Activité : pour répondre à un besoin social et/ou environnemental, nous devions créer une activité (société, association ect…) et nous devions la mener de A à Z, comme si nous la créions vraiment : gérer les financements, le côté juridique, le marketing et la communication… Ca a été une expérience très enrichissante !

La deuxième année, avec l’alternance, c’était un peu plus compliqué à gérer ! On avait les cours, les travaux de groupes, les exams.. Et bien sûr, le mémoire de fin d’étude à rendre ! Mémoire opérationnel d’une 60aine de pages et une soutenance orale à la fin de l’année scolaire. Les derniers mois ont été compliqués, et on est content quand ça s’arrête ! Mon conseil : si vous avez un énorme dossier à rendre et que vous avez beaucoup de temps, par pitié, prenez y vous LE PLUS TOT POSSIBLE. Mais, le mémoire, on va en reparler un peu plus bas dans une partie consacré à lui.

7# Le rapport qualité prix de l’école.

Comme beaucoup d’écoles de commerce ou d’écoles d’étude sup’ (j’ai l’impression), ce n’est pas la qualité des cours la principale raison d’un prix aussi élevé ! Je m’explique :

Pour moi, on paie surtout une réputation et un réseau. En effet, dans mes recherches de stages, alternances… Tout le monde connaissait mon école et elle était reconnue par le domaine dans lequel je cherchais. Ce qui était un vrai avantage. Pour le réseau, nous avons eu beaucoup d’intervenant.es extérieurs venant de différentes boites partout dans le monde pour nous faire cours. Ces « profs » sont hyper accessibles et on pouvait discuter facilement avec eux et elles du cours ou même de nos projets.

Cependant, les cours étaient très light, “trop facile” si je peux dire ça, j’aurais aimé être beaucoup plus challenger. J’aurais aimé un bon cours bien descendant où un professeur.e nous abreuve de toutes ces connaissances, de temps en temps. Ils étaient là pour nourrir notre réflexion construire un débat et nous laisser débattre entre nous. Ce qui a été très enrichissant. Mais il m’a quand même manquer des cours où on nous apporte purement et simplement une connaissance et de la culture sur un sujet (on en a eu quelques uns, notamment en Géopolitique).

On a eu le fameux PCA dont je parlais au dessus et des Business Games, et ça ça nous a beaucoup appris par contre !

Beaucoup de cours ressemblaient à du développement personnel, aussi. Et, le développement personnel c’est cool mais ça va 5min.

8# Rédiger son mémoire de fin d’étude.

Le mémoire, c’est le gros travail du Master 2 !

Je devais rédiger une 60aine de pages avec une partie de recherche et une partie opérationnelle : c’est-a-dire avec des recommandations pour l’entreprise pour laquelle on travaille en alternance. Je travaillais dans le marketing et la communication dans une entreprise de l’Economie Sociale et Solidaire, mon mémoire avait donc un rapport avec ça. Mon sujet : Comment la communication d’entreprise encourage-t-elle des habitudes de consommation durable ?

Et je l’ai défendu début septembre, ça m’a valu un 15,5 et j’en suis plutôt fière !

Comme je le disais au dessus, si vous avez un écrit de ce type à rendre, il faut s’y prendre le plus tôt possible, vaux mieux trop tôt que trop tard. Vous vous direz tout le temps que vous avez le temps, mais vous verrez à la fin vous n’aurez clairement plus le temps, et ça vous bouffera toutes vos soirées cette histoire. Même moi qui suit du genre à m’y prendre en avance, j’ai été dans le rush tout le mois d’aout (et je m’y suis mise sérieusement en mai, c’est pour dire!).

Ca vous intéresse un article complet sur la rédaction d’un mémoire de fin d’étude ?

9# La vie et les soirées étudiantes.

La vie étudiante

Pour moi, plus que l’école et les études elles même, c’est la qualité des personnes que tu rencontres et les activités, soirées… Que tu fais, qui fait que tu vas aimer (ou non) ta nouvelle ville. Chez moi, ça a tellement fonctionné que je vais rester à Lyon ! J’ai rencontré des gens géniaux grâce à mon école, et ces gens m’ont présenté des gens qui m’ont présenté des gens.. et c’est comme ça que j’ai pu me faire plusieurs cercles d’amis à Lyon.

On a testé plein de bars sympas, de bons restos, les musées sont hyper sympas (et en plus, c’est moins cher en étant étudiant, alors c’est le moment de foncé !). Puis Lyon est une ville tellement culturelle : il y a toujours de nouvelles choses à voir, à faire… J’en ai profité un max pendant mes années d’études, et encore aujourd’hui.

Weekend de désintégration où l’on devait se rendre à la soirée en stop (organisé par le BDE de l’école) :

Les soirées étudiantes

Ceux qui me connaissent (ou me suivent depuis longtemps) savent que je participe toujours aux soirées étudiantes, celles du BDE et même en dehors de l’école, je sors énormément. Quand on est étudiant.e et qu’on participe aux soirées avec ses copains et copines de promo, on est clairement dans un délire de boire beaucoup et faire des jeux d’alcool, mais par contre le bizutage étaient inexistant (et fort heureusement). Je pense que ça, ça dépend surtout des valeurs de l’école, pour nous, c’était impossible de faire ça.

Attendez vous a dépenser pas mal d’argent en afterwork, beerpong… Et pour ça, ça veut dire avoir un peu d’argent de côté si on n’est pas en alternance. Ou alors, avoir un job étudiant est une bonne solution pour se faire de l’argent et profiter ! Ce qui m’amène au point suivant :

10# Avoir un job étudiant

Si pas d’argent pas d’ami.es, donc ? Ce n’est pas exactement ça, mais c’est vrai qu’en général, participer aux soirées ou aux activités extra-scolaires créées des liens d’amitié, et on peut se sentir vite exclu si on n’y va pas assez régulièrement. Au tout début, en arrivant à Lyon, j’ai travaillé dans un resto pendant 3 mois. En réalité, j’ai vite arrêté car je me suis rendu compte qu’à cause des horaires, je n’avais pas de vie sociale et je ratais toutes les occasions de rencontrer des gens et me faire des amis dans ma nouvelle ville (et sans prétention, je n’avais pas besoin de l’argent sur le moment, car j’ai contracté un prêt étudiant). J’ai donc profité de ce temps libre pour dilapider l’argent de mon prêt, quoi.

Il existe plein de types de job étudiant sympas, enrichissant (enrichissant personnellement et professionnellement) et qui ne vous prendront pas tout votre temps ! Le traditionnel baby-sitting, l’aide au devoir, travailler dans des bars ou resto… Et, si vous avez votre statut d’auto-entrepreneur.se, c’est encore plus simple de trouver quelque chose !

11# Gérer son budget quand on est étudiant.

Ce qui m’amène donc au budget.

Avoir son appart c’est un gouffre financier : le loyer, l’eau, l’électricité, et surtout manger (et manger bien !)

Mes tips quand on est étudiant : les assos qui distribuent des paniers par exemple, ou si tu es boursier les CROUS distribuent aussi des paniers de fruits et légumes (à Lyon, en tout cas).

Les applications comme TooGoodToGo ou Phenix anti gaspi, c’est génial ! Ce sont des applis qui mettent en vente des paniers surprises constituer d’invendus des commerces : c’est vraiment pas cher, en général c’est varié et ça permet de limiter le gaspillage. Perso, j’ai récupéré des paniers de fruits et légumes, des yaourts, des fromages… Pas mal de trucs grâce à ces paniers. En plus, ça me permet de manger des choses que je n’aurais pas spécialement acheté et de constituer de nouvelles recettes autour de ces choses.

Le marché aussi ! Les fruits et légumes n’y sont pas très chers et c’est super agréable de s’y promener quand il fait beau.

12# Comment on intègre une école ? Le concours d’entrée.

Pour ça, j’ai sorti récemment une vidéo qui résume tous mes conseils pour réviser et avoir son concours ! La vidéo est assez complète, elle est dispo sur YouTube :

Et si vous préférez rester sur le format article, j’ai également publié un article pour vous donner mes meilleures astuces révisions juste ici !

Pour le concours que j’ai passé pour mon Master il y a deux ans : on a eu une synthèse de document à faire, c’était sur les PME en Europe. L’oral était collectif, on était 4 avec une prof et le directeur de l’école, et ils nous faisaient des mises en situations, nous posaient des questions ect . Je m’en étais bien sortie, j’avais révisé comme une folle pendant des mois et c’était 10x moins dur que ce que je pensais (parce que j’ai révisé, sous doute ?).

13# Finalement, être étudiant, c’est quoi ?

Etre étudiant, finalement, c’est pour moi surtout une phase de la vie où l’on peut encore se permettre de faire des erreurs, de changer d’avis, de tout casser pour tout recommencer. Bien sur, on peut faire ça toute notre vie, mais à ce moment là personne ne t’en voudra ! On peut encore faire un peu n’importe quoi, mais pas trop quand même. Parce qu’on devient adulte, mais pas trop quand même.

Je crois que je suis déjà nostalgique de ces moments.

Mais j’ai hâte de voir ce que l’avenir me réserve.

Et la suite ?

J’ai rencontré des gens géniaux, et même si tous ne restent pas vivre à Lyon, ils ont contribué au fait que j’aime cette ville et que je compte y rester au moins une petite année !

J’ai terminé mon alternance, j’ai eu mon diplôme, et maintenant ?

J’ai énormément de projets (et ceux qui me suivent savent déjà un peu) : je me suis lancée dans l’entrepreneuriat, dans le domaine du voyage et du tourisme responsable avec la création de ma marque Mon Tour de France ! Je travaille dans la communication et le Community management, je suis bénévole secouriste à La Croix-Rouge, je vais bientôt commencer un contrat dans une cantine solidaire… Bref plein de projets trop sympas et qui vont me permettre de toucher à tout pour voir ce que j’aime vraiment, et savoir ce que je veux vraiment faire de ma vie !

Enfin bref, j’espère que cet article vous aura aidé d’une quelconque manière. N’hésitez pas à me faire des retours sur vos années d’études dans les commentaires ! A bientôt

Laurine

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